Dans un entretien télévisé avec Eden TV, Anjorin Moucharaf a fait le tour de l’actualité du football béninois. L’ancien boss de la FBF a évoqué plusieurs sujets dont les réformes enclenchées pour la professionnalisation du football local. Des actions salutaires même si le produit n’est pas encore vendable, selon le président d’honneur de la Fédération.
Loin des micros depuis sa dernière sortie médiatique en août dernier où il a officiellement annoncé son retour dans l’arène du foot béninois, Anjorin Moucharaf renoue le contact avec les hommes des médias. Dans un entretien télévisé avec Eden TV ce mercredi, le président d’honneur de la Fédération béninoise de football a balayé l’actualité du foot local. L’ancien membre du Comité Exécutif de la CAF s’est penché sur les réformes entreprises par le gouvernement pour la professionnalisation de la discipline. Une volonté politique saluée par l’ex-patron de la FBF.
« L’Etat a compris son rôle en construisant des stades dans toutes les communes du pays. L’Etat sait ce qu’il fait. Là où il n’y avait pas d’équipe d’élite, l’Etat s’est battu pour construire des stades. Aujourd’hui, nous ne jouons plus sur de la terre rouge comme par le passé. C’est un bon début. Nous devons accompagner les réformes du Chef de l’État. Si nous ne le soutenons pas, ce n’est pas sûr que le prochain Président puisse opter pour la continuité. Il sait bien où il va », a-t-il réagi.
Même si le format est un peu différent de ce qui ce fait dans les autres pays, le championnat béninois est régulier depuis trois années avec la professionnalisation des clubs. Mais pour Moucharaf, il est encore trop tôt pour se féliciter surtout que le produit proposé laisse à désirer. « A un moment donné, les Béninois achètent des tickets de 25.000f pour aller suivre des matchs de football. Aujourd’hui, il faut avouer que le produit que nous avons n’est pas de qualité. Si notre football est de qualité, soyez sûrs que les béninois sortiront pour soutenir », a-t-il ajouté.