Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosPolitique"Biens mal acquis" de la famille Bongo: BNP Paribas mise en examen pour « blanchiment »

« Biens mal acquis » de la famille Bongo: BNP Paribas mise en examen pour « blanchiment »

- Publicité-

La première banque française et européenne est soupçonnée «Â de manquement à ses obligations de vigilance », en rapport avec un compte suspect d’une société liée à la famille de l’ancien président gabonais.

La BNP Paribas a été mise en examen le 11 mai pour «Â blanchiment de corruption et de détournement de fonds publics », dans l’enquête sur le patrimoine en France de la famille du défunt président gabonais. Cette mise en examen a été prononcée par un juge d’instruction du pôle financier du tribunal de Paris, chargé de l’enquête dite des «Â biens mal acquis », qui porte également sur le patrimoine de la famille de Denis Sassou Nguesso, président du Congo.

Selon les investigations, la première banque française et européenne «Â a manqué à ses obligations de vigilance en n’effectuant pas de déclaration de soupçon », entre 2002 et 2009, sur le «Â fonctionnement atypique du compte (de la société) Atelier 74 et de sa relation quasi exclusive » avec Omar Bongo, conclut une note, en septembre 2020, de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).

52 millions d’euros ont transité sur le compte

Omar Bongo, président du Gabon de 1967 à sa mort en 2009, auquel a succédé son fils, Ali, était considéré alors comme une «Â personne politiquement exposée » (PPE) au risque de blanchiment d’argent. Le clan Bongo a acquis douze biens immobiliers à Paris et à Nice, pour près de 32 millions d’euros.

Pour réaliser ces acquisitions, des espèces étaient versées par des hommes de confiance du chef d’État à la banque BGFI à Libreville sur le compte de la filiale gabonaise de la société Atelier 74. Puis les sommes étaient transférées sur le compte de la maison-mère à la BNP Paribas. Selon un rapport d’enquête de 2017, 52 millions d’euros ont ainsi transité, de 1997 à 2009, entre Atelier 74 et sa filiale.

«Â L’utilisation systématique de chèques de banque BNP Paribas » pour régler ces acquisitions «Â aurait dû alerter » le groupe bancaire, qui a joué un rôle «Â prépondérant » dans ce système de blanchiment, soulignent les enquêteurs. «Â C’est une première historique dans ce dossier », s’est félicité Me William Bourdon, l’avocat de Transparency International, saluant une décision «Â extrêmement solide, à la hauteur des investigations du juge » Dominique Blanc.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Côte d'Ivoire

Andrii Sybiha ravive les liens diplomatiques entre l’Ukraine et la Côte d’Ivoire

Soudan du Sud

Soudan du Sud: le président remanie son gouvernement et limoge deux vice-présidents

Bénin

Bénin: l’Anagem s’engage à reloger les victimes de l’incendie du marché Sainte Rita

Bénin

Bénin: un policier condamné à 18 mois de prison pour trafic d’influence

Mali

Mali : l’armée intensifie la traque d’Abou Mariama après l’attaque de Gao

Cameroun

Cameroun : 04 morts dans une attaque meurtrière de Boko Haram

Côte d'Ivoire

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé appelle Alassane Ouattara à privilégier l’intérêt national

Bénin

Affaire Boko – Homéky: Janvier Yahouédéou tacle Adrien Houngbédji

Bénin

Fraude douanière à Hillacondji: 2 agents devant la CRIET

Bénin

« Voyez-vous, cette Chine ne connaît pas de démocratie… », le rêve de Janvier Yahouédéou pour le Bénin