Critiqué par la presse locale qui estime que l’attaquant du Syli national a inventé une blessure pour ne pas venir en sélection, Mohamed Bayo a sèchement recadré ses détracteurs, n’hésitant pas à les traiter de mythos.
C’est la polémique qui enflamme la presse guinéenne ces dernières semaines. Déclaré forfait par la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) en raison d’une blessure, Mohamed Bayo n’a pas été convoqué pour les rencontres contre l’Egypte (le 5 juin au Caire) et le Malawi (le 9 juin à Conakry) dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023. L’attaquant de Clermont Foot a été remplacé par son coéquipier Mamadou Kané pour cette double confrontation.
Mais pour la presse locale, l’attaquant auvergnat a prétexté une blessure diplomatique pour ne pas honorer sa convocation. Certains médias vont jusqu’à révélé que l’avant-centre du Syli national est en froid avec son sélectionneur Kaba Diawara. En cause, le poste d’attaquant principal promis à Bayo mais qui a été finalement remis à Serhou Guirassy à son retour en sélection.
Une version vivement démentie par Mohamed Bayo qui parle d’un ramassis de mensonges inventés par certains journaux pour vendre leurs papiers. Dans un message posté sur Twitter avec une image le montrant en train de subir un examen au genou droit, le joueur de 23 ans a dézingué la presse locale. «Bonne nuit les mythos ! De tout cÅ“ur avec mes soldats», a écrit l’attaquant.
23 joueurs à l’assaut de l’Egypte
Logé dans la poule D, le Syli affronte l’Egypte, l’Ethiopie et le Malawi. Un groupe assez ouvert même si les Pharaons font figure de favoris. La sélection guinéenne défiera l’Egypte le 5 juin au Caire, et le Malawi le 9 juin à Conakry à l’occasion des deux premières journées.
23 joueurs ont été appelés par le sélectionneur Kaba Diawara pour ces deux rencontres. Le technicien de 46 ans a notamment convoqué les cadres habituels comme Naby Keita, Issiaga Sylla, Ilaix Moriba ou encore Amadou Diawara. On note également la présence du défenseur de Valence et ancien international espoir français, Mouctar Diakhaby.