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Côte d’Ivoire : l’opposition lance un appel pour des réformes électorales avant 2025

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En Côte d’Ivoire, parmi la quinzaine d’entités ayant signé une nouvelle déclaration en faveur d’un dialogue politique, on ne retrouve pas le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a lui-même lancé un appel à l’opposition le 14 juillet 2024 à Bonoua (Sud-Est).

Le samedi 21 septembre 2024, quinze partis politiques de l’opposition se sont réunis à Bonoua pour signer une déclaration conjointe, exhortant le gouvernement ivoirien à entamer « un dialogue politique et des réformes électorales », alors que la prochaine élection présidentielle approche à grands pas.

Selon l’opposition, « le système électoral actuel en Côte d’Ivoire constitue la principale source des conflits sociopolitiques, ayant provoqué de graves crises depuis l’an 2000 ». D’où leur demande de réformes électorales.

Dans cette perspective, le 9 août 2024, les partis d’opposition, aux côtés d’organisations de la société civile, avaient déjà signé un mémorandum à la maison du PDCI, afin de « sensibiliser l’opinion nationale et internationale et interpeller le gouvernement sur la nécessité de réformes ».

« Alors que les élections de 2025 et 2026 se profilent, ce Code électoral ne peut rester inchangé. Sa révision et refonte s’imposent de toute urgence », martèlent les partis dans leur déclaration. Ils poursuivent en affirmant que le Code électoral actuel, adopté unilatéralement en 2020 par ordonnance, a en réalité favorisé un processus électoral biaisé, contrairement aux promesses de stabilité et de modernité.

Les partis de l’opposition demandent donc la révision du Code électoral, la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI), ainsi que la révision et refonte de la liste électorale, le découpage électoral, et la sécurisation du processus électoral, pour garantir un scrutin transparent et inclusif.

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Par ailleurs, les partis signataires de la Déclaration de Bonoua du 21 septembre 2024 se sont engagés à continuer leur collaboration pour l’élaboration d’un mémorandum commun et consensuel sur les réformes électorales, qui servira de base pour les propositions lors du dialogue politique qu’ils souhaitent voir se tenir au plus vite.

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