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Guinée: le gouvernement dissout ou suspend la moitié des partis politiques

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La scène politique guinéenne connaît une réorganisation majeure avec l’annonce, par le gouvernement, de la dissolution ou de la suspension de près de la moitié des partis du pays. Cette décision fait suite à une campagne de recensement et d’évaluation entamée en juin.

Dans un rapport de 180 pages publié le 29 octobre, le ministère de l’Administration du territoire a détaillé les résultats de cette enquête. En effet, le ministre Ibrahim Kalil Condé a expliqué que cette mesure visait à « assainir l’espace politique » en Guinée.

Parmi les 174 partis évalués, aucun n’a pleinement satisfait aux critères requis. Environ cinquante ont été dissous, et une cinquantaine suspendues pour des motifs divers, comme l’absence d’agrément, de compte bancaire, ou des pratiques de gestion douteuses. Ces parties disposent désormais de trois mois pour se mettre en conformité.

Camara Touré Djénabou, coordinatrice de la réforme de l’état civil, a précisé que sur les 53 partis concernés, certains avaient des documents illisibles ou des signatures falsifiées. Elle a également noté que plusieurs partis créés depuis les années 1990 n’avaient jamais ouvert de compte bancaire. D’autres formations, ayant obtenu au moins 70 % des points requis, sont placées sous observation pour combler leurs lacunes.

Un ultimatum de trois mois a été fixé pour de nombreux partis, dont les plus influents tels que le RPG, l’UFDG et l’UFR, afin qu’ils organisent des congrès et prouvent le paiement des cotisations. Faute de se conformer, ils risquent la suspension de leurs activités.

Cette restructuration intervient dans un climat tendu depuis la prise de pouvoir de Mamadi Doumbouya par un coup d’État en septembre 2021, qui a soulevé des interrogations sur la transition militaire en cours. Les partis proches de l’ancien Président Alpha Condé ainsi que ceux des opposants Cellou Alain Diallo et Sidya Touré, actuellement en exil, pourraient être suspendus.

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Les opposants au CNRD accusent cette démarche de viser à écarter des chiffres clés de la politique guinéenne, alors que la possibilité d’une candidature de Mamadi Doumbouya aux futures élections suscite de plus en plus de spéculations.

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