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«L’UEMOA et la CEDEAO ont une fois de plus trahi l’Afrique», les travailleurs du Mali

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Alors que la CEDEAO a imposé de nouvelles sanctions au Mali allant jusqu’à l’isolation du pays sur le plan géographique et économique, les travailleurs maliens ont exprimé leur condamnation de cette décision de l’organisation et apportent leur plein soutien aux autorités de la transition.

La CEDEAO s’est réuni en sommet extraordinaire dimanche et a pondu une flopée de sanctions contre le Mali et ses autorités pour les pousser à partir du pouvoir. Des sanctions allant de la fermeture des frontières au gel des avoirs du pays dans l’espace CEDEAO. Ces sanctions ont été condamnées par le Mali qui a également rappelé ses ambassadeurs dans les pays concernés pour exprimer son mécontentement. Une position que les travailleurs soutiennent.

« Le Bureau Exécutif de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (U.N.T.M) et l’ensemble de ses démembrements nationaux, régionaux et locaux ont enregistré dans une euphorie générale les mesures de réaffirmation de l’honneur, de la dignité, de la Souveraineté totale du peuple malien face aux instruments néocoloniaux de la France, de l’Europe et des Amériques du Nord, pour briser davantage les aspirations légitimes des peuples africains », indiquent les travailleurs dans une déclaration lundi.

Selon eux, par cette nouvelle action, « l’UEMOA et la CEDEAO ont une fois de plus trahi l’Afrique après leur revirement sur la création d’une monnaie sous régionale dans le rejet du franc CFA ». Les travailleurs ont donc décidé de ne pas lâcher leurs dirigeants qui, selon eux, sont sur le bon chemin de l’expression de la souveraineté du Mali.

« Suite à sa réunion extraordinaire tenue le 10 janvier 2022 á la Bourse du Travail, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) s’inscrivant dans la prolongation des Assises Nationales de la Refondation, (A.N.R) soutient avec ses démembrements les autorités de la transition qu’ils encouragent à développer davantage l’inclusivité de toutes les forces sociales, politiques, économiques », indiquent les travailleurs.

« L’UNTM et ses démembrements condamnent avec la dernière rigueur les sanctions infligées au Peuple du Mali. Les jeunes, les femmes en vue non seulement de la mise en Å“uvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation (A.N.R), mais aussi et surtout de rectifier notre option de l’intégration Régionale et sous régionale, par l’élimination des équivoques de tout genre qui structurent l’UEMOA, la CEDEAO, I’UA », ont-ils ajouté.

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Notons que la CEDEAO a imposé ses sanctions au Mali dans le but de presser les autorités de la transition à quitter le pouvoir en organisant des élections le plus rapidement possible. Une position que partage ces derniers mais assurent qu’il faut rétablir la sécurité avant toute élection dans le pays et donc que la transition durerait plus longtemps que prévue.

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