À la suite de l’embuscade meurtrière du 9 février sur l’axe Gao-Ansongo, ayant entraîné la mort de 25 civils, l’armée malienne a lancé une vaste opération pour traquer Abou Mariama, chef présumé du groupe armé responsable.
Les Forces armées maliennes (FAMA) ont déployé des actions d’envergure pour neutraliser ce groupe, impliqué dans l’attaque d’un convoi civil escorté entre Gao et Ansongo le dimanche 9 février 2025. L’attaque, survenue près de Kobé, à 30 km de Gao, a fait 25 victimes civiles, principalement des jeunes orpailleurs étrangers, et 13 blessés.
Selon un communiqué de l’état-major général des armées, les assaillants, lourdement armés, ont été confrontés aux forces maliennes lors de violents affrontements avant de se réplier après avoir incendié trois véhicules civils. Face à cette menace grandiose, l’État-major a ordonné des frappes aériennes et des opérations terrestres ciblées pour affaiblir le groupe d’Abou Mariama.
Le 10 février, un véhicule logistique suspecté d’être lié aux assaillants a été repéré et détruit par une frappe aérienne au sud-est de Gourma Rarhous, dans la région de Tombouctou. L’explosion qui a suivi a confirmé la présence de substances explosives à bord, entraînant la mort de plusieurs combattants ennemis.
Dans le même élan, les FAMA ont lancé une offensive dans la zone de Tin-Eidine, à 36 km au nord-est d’Ansongo, où un refuge utilisé par les hommes d’Abou Mariama pour le transit et le ravitaillement a été démantelé. Lors de cette intervention, un terroriste a été neutralisé et un autre capturé. L’armée poursuit les ratissages et annonce avoir déjà découvert 19 corps de terroristes, en plus de la saisie d’armes et de matériel de guerre abandonnés.