Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosPolitique« On m'accuse de braquage, mais c'était pour payer les salaires », Gbagbo revient sur la casse de la BCEAO

« On m’accuse de braquage, mais c’était pour payer les salaires », Gbagbo revient sur la casse de la BCEAO

- Publicité-

Dans un contexte de turbulences politiques et économiques, Laurent Gbagbo raconte dans l’émission « Moment de Vérité » animée par le journaliste Alain Foka un épisode critique où des acteurs étrangers ont tenté de déstabiliser son gouvernement et sa gestion du pays. Leur objectif était de provoquer une insurrection populaire en asphyxiant l’économie par une interruption brutale des circuits financiers.

« Ils voulaient provoquer une révolte de la population contre moi », a expliqué l’ancien président ivoirien sur la web-télé AFO Média, le mercredi 16 octobre 2024. Pour y parvenir, les banques locales, sous pression extérieure, ont abruptement fermé leurs portes, rendant impossible le paiement des salaires à la fin du mois. Cette situation aurait pu conduire à un chaos, accentuant le mécontentement populaire et portant un coup fatal à l’administration en place.

Face à cette crise, Laurent Gbagbo découvre lors d’un conseil des ministres que la majorité des dirigeants des banques ont quitté le pays, bloquant ainsi les fonds nécessaires au paiement des salaires des fonctionnaires. À ce moment décisif, il prend une décision audacieuse et inattendue : nationaliser immédiatement les banques concernées. « En arrivant au Conseil des ministres, j’ai décidé de nationaliser ces banques et de désigner des Ivoiriens compétents pour assurer le paiement des salaires », a-t-il déclaré.

Cette opération de « sauvetage » des salaires est interprétée par ses détracteurs comme un « braquage », une accusation à laquelle il répond avec fermeté : « On m’accuse de braquage, mais c’était pour payer les salaires ! ». Grâce à cette intervention, Gbagbo a réussi à garantir le paiement des salaires, déjouant ainsi une tentative de déstabilisation orchestrée par le système bancaire.

Il conclut son récit en évoquant la stratégie de ses opposants qui, constatant l’échec de leur plan, ont choisi d’adopter une autre approche : « Quand ils ont vu que le braquage ne fonctionnait pas avec moi, c’est alors qu’ils ont décidé de me vitrifier », insinuant que de nouveaux moyens ont été employés pour tenter de l’affaiblir.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Monde

USA: le Pape François condamne les expulsions massives de migrants, Washington réagit vivement

Côte d'Ivoire

Andrii Sybiha ravive les liens diplomatiques entre l’Ukraine et la Côte d’Ivoire

Soudan du Sud

Soudan du Sud: le président remanie son gouvernement et limoge deux vice-présidents

Bénin

Bénin: l’Anagem s’engage à reloger les victimes de l’incendie du marché Sainte Rita

Bénin

Bénin: un policier condamné à 18 mois de prison pour trafic d’influence

Mali

Mali : l’armée intensifie la traque d’Abou Mariama après l’attaque de Gao

Cameroun

Cameroun : 04 morts dans une attaque meurtrière de Boko Haram

Côte d'Ivoire

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé appelle Alassane Ouattara à privilégier l’intérêt national

Bénin

Affaire Boko – Homéky: Janvier Yahouédéou tacle Adrien Houngbédji

Bénin

Fraude douanière à Hillacondji: 2 agents devant la CRIET