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Zambie: ultimes hommages à  Kenneth Kaunda, dernier héros des indépendances africaines

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La Zambie organisait, 02 Juillet 2021, une cérémonie d’hommage à l’endroit du défunt président de la Zambie, Kenneth Kaunda. C’était en présence de nombreux dirigeants et représentants du continent venus honorer la mémoire du père de l’indépendance zambienne et dernier héros des indépendances africaines.

Il était l’un des derniers membres d’une génération de dirigeants africains qui ont combattu la domination coloniale et sont devenus présidents après l’indépendance de la Zambie en 1964. La cérémonie s’est déroulée dans un stade de la capitale, Lusaka, où des dignitaires étrangers lui ont rendu hommage.

Des coups de canon ont été tirés dans le National heroes stadium de Lusaka, où le cercueil du premier président zambien, enveloppé dans un drapeau, a été amené par un véhicule militaire. Un peu plus loin, des militaires en treillis ont dansé sur une musique solennelle et entonné des chants funèbres.

Surnommé le « Gandhi africain », Kenneth Kaunda avait réussi à défaire l’ancienne Rhodésie du Nord de la tutelle britannique en 1964, sans effusion de sang. Il est « mort paisiblement » dans le début de l’après-midi du 17 juin, dans l’hôpital militaire de la capitale zambienne où il avait été admis pour une pneumonie. La Zambie et des pays voisins ont déclaré plusieurs jours de deuil et mis les drapeaux en berne.

Ultimes hommages à Kenneth Kaunda

Saluant le départ d’une « icône africaine », l’actuel président zambien, Edgar Lungu, a déclaré dans son hommage avoir appris de Kenneth Kaunda, « l’importance du patriotisme et de l’unité nationale », alors que la prochaine présidentielle est prévue en août. Sa disparition marque « la fin d’une époque », ont estimé lors de la cérémonie les chefs d’Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, et sud-africain, Cyril Ramaphosa, ce dernier rappelant que M. Kaunda était le « dernier leader survivant de la génération qui a ouvert la voie à la libération de l’Afrique colonisée ».

Un « géant parmi les hommes », selon Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine qui a lui aussi fait le déplacement, sans qui l’organisation panafricaine « n’existerait pas ». Le ministre britannique pour l’Afrique, James Duddridge, a lui exprimé la « tristesse » de la reine Elisabeth II, soulignant la perte d' »un grand homme ». L’enterrement de Kenneth Kaunda, prévu mercredi à Lusaka, sera « la plantation d’une graine » d’où naîtra un nouveau panafricanisme « libéré de la corruption », a présagé le président du Malawi, Lazarus Chakwera.

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Né le 28 avril 1924 dans la mission de Lubwa (Nord-Est) de parents malawites, « KK » était considéré à la fin de sa vie comme un sage sur le continent africain, même si ses opposants avaient vu en lui un autocrate ayant ruiné son pays. Au pouvoir pendant 27 ans, son long règne a été en grande partie placé sous un régime de parti unique.

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